Ok, je n’en suis pas encore là avec mon fils Djoey, mais, étant d’un naturel anxieux, j’y pense quand même déjà, hé oui et ça me stress… En primaire et surtout au collège, la récréation est la cour de tous les dangers ! Si, si, si, « le foulard », le « happy slapping », « le pile ou face » etc, les jeux entre les jeunes prennent une tournure particulièrement violente et plusieurs enfants en meurent chaque année.

« T'es pas cap ! » avaient dit les camarades de Benjamin 10 ans courant 1995. Petit bonhomme ne se dégonfla pas… On le retrouvera pendu à l'essuie main des toilettes de son école. Dire que cela s'est passé en pleine journée, pfff… Depuis, grâce à l'action des parents de Benjamin, une prise de conscience s'opère autour des jeux dangereux qui « animent » les cours de récré. Elles ont toujours été un lieu assez violent où les enfants se défoulent et se mesurent les uns aux autres mais a-t-il plus de danger aujourd'hui que par le passé ? Ce n'est pas certain mais en 2006, le sujet n'est enfin plus tabou du tout. En France, selon l'association « SOS Benjamin* », plus de 200 enfants sont morts de ces pratiques depuis 1998 !

L'imagination des enfants étant particulièrement énorme, la liste des jeux est quasi infinie. Quelques-uns sont toutefois très répandus comme le « jeu du foulard » et le « happy slapping » dont je vous ai déjà parlé mais il existe aussi le « pile ou face » ou celui qui perd doit frotter sa main sur un mur jusqu'au sang.

Pensez, que ces « jeux » peuvent être pratiqués également sur le chemin de l'école ou même lors des temps libres est encore plus stressant puisque traverser la rue devant les voitures au dernier moment est une pratique qui a déjà fait beaucoup de victimes.

Qu'ils en soient les acteurs ou les victimes, les enfants en parlent rarement et se secret, imposé par les meneurs, ajoute même selon eux de l’adrénaline.

Dès qu’il sera en âge de mieux comprendre, je ferai de mon mieux pour apprendre à mon fils le fonctionnement de son organisme afin de lui faire prendre conscience des dangers qu’il peut encourir et s’il éprouve un besoin de sensation ultime, la pratique d'un sport extrême lui apportera à la fois satisfaction et défoulement.

Je mentionnerai prochainement les coordonnées de l’association « SOS Benjamin » !