Ne me demandez pas pourquoi j'écris sur ce sujet, c'est comme ça, voilà tout...
Bref, qu'est-ce que l'auto-mutilation ?
En fait, c'est une manière de se détruire en voulant détruire une phobie, un stress, une angoisse ou autres peines de ce type. Déjà, elle peut être différente pour chaque personne et nous avons chacuns notre manière de la gérer. Je commencerai par une chose toute simple qui est le fait de se ronger les ongles. Oui, en fin de compte, ce n'est pas aussi anodin que ça car par ce biais nous détruisons nos ongles pour évacuer un stress ou une angoisse voir même une fatigue, mais cela n'a aucune conséquence directe sur notre état de santé, excepté peut-être le fait d'avoir ensuite mal au bout des doigts, lol.
Les deux auto-mutilations les plus souvent pratiqué bien que souvent méconnu et caché sont l'auto-mutilation physique par marque, c'est à dire avec une lame de couteau, de rasoir, de kutter et le jeu du foulard ou il s'agit de s'étouffer jusqu'à l'évanouissement malheureusement des fois jusqu'à la mort.
Donc, l'auto-mutilation par marque est souvent faite avec quelque chose de tranchant que l'on peut avoir tout le temps sur soit. Certaines personnes pratiquant l'auto-mutilation de cette façon pensent que leur mal-être coule à l'intérieur de leurs veines et qu'en se faisant saigner, ils arriveront à le faire sortir alors que d'autres se coupent pour que la douleur physique soit plus intense que la douleur mentale ressentie. Que les blessures du coeurs soient remplacés par de véritables blessures... Il s'agit souvent d'un appel au secours.
Il y a aussi le jeu du foulard, jeu que certains pratiquent pour le risque qu'il représente. Certains le font pour défier la mort, les fois, mais également par ennui alors que d'autres le font pour soi-disant se faire du bien, pour se déconnecter de la vie. Une fois de plus, c'est un appel au secours mais qui ne se voit pas. Il est difficle de pouvoir aider les gens qui souffrent, car il s'agit d'un mal être souvent profond qui remonte, le plus fréquemment, à très loin.
Il est difficile d'aider directement ces personnes car nous ignorons souvent que des membres de notre famille, nos amis, et même de simples connaissances pratiquent ce genre de chose mais il une chose est certaine, quand une personne veut vous parler d'elle, n'hésiter pas à l'écouter.
Nous avons chacun des problèmes mais nous les gérons tous d'une manière différente et même s'il s'agit de temps à autre de futilité, l'écoute est souvent une bonne chose et si vous ne pouvez pas aider la personne souffrante, aider là dans son cheminement pour voir un spécialiste, un psychiatre n'est pas l'apanage des fous, bien au contraire.